L'architecture écologique

 

 

 

architecture écologique

L'atelier Dphi Architecture se donne pour défi de proposer une architecture écologique; c'est-à-dire adaptée au lieu, suivant les principes bioclimatiques, respectant la santé et le bien-être des occupants, utilisant des matériaux sains et des énergies renouvelables, se préoccupant de son empreinte environnementale...

 

L'objectif n'est donc pas de se contenter de concevoir une construction, rénovation ou extension de bâtiment performant thermiquement mais bien de réfléchir au-delà, de se préoccuper des nuisances qui pourraient être générées....

 

Chaque projet implique un lieu, un espace qui lui est propre, des habitants qui ont leurs modes de vie et mérite une attention toute particulière. 

 

Un projet d' architecture écologique est respectueux de l'environnement, préservant les ressources énergétiques, économe en énergie et en eau allant jusqu'à parfois un certain degré d'autonomie.

 

En employant des matériaux sains, biosourcés, locaux ou issus de l'économie circulaire quand c'est possible , l'habitat écologique respecte  alors également  santé des artisans et des habitants et laisse les enveloppes du bâtiment perspirer. 

 

C'est ainsi que des réflexions se poseront sur la qualité de l'air intérieur, l'énergie grise, les champs électromagnétiques, le radon, le mode de vie et le comportement des habitants...


La conception Bioclimatique

L’architecture bioclimatique aujourd’hui est la redécouverte des principes de construction qui permettaient aux bâtisseurs d’autrefois de composer avec le climat.

 

La conception bioclimatique repose sur cinq principes à concilier dans une démarche cohérente :

  • Capter le rayonnement  solaire
  • Stocker l'énergie ainsi captée
  • Distribuer cette chaleur dans l'habitat
  • Réguler la chaleur
  • Eviter les déperditions dues au vent.

L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.

Les éco-matériaux

isolants biosourcés

Les  éco-matériaux sont sains, ils ne nuisent pas à la santé des professionnels de la construction et des occupants. Ils ne présentent pas d'émanations toxiques pour les utilisateurs et les habitants, de fibres non assimilables par l'organisme, de radioactivité. Ils présentent des faibles taux de COV. Ils ne perturbent pas l'environnement électromagnétique naturel.

Exempt de produit toxique, perturbateur ou cancérigène ; ils n’émettent pas de vapeur, de poussière ou de gaz toxique au cours de sa fabrication, de sa mise en œuvre et de sa durée de vie dans le bâtiment ; ils n’hébergent pas de micro-organisme pathogène.

 

Perspirants (ouverts à la vapeur d'eau), ils participent à la qualité de l'enveloppe du bâtiment comparable à la 3ème peau en contribuant aux régulations thermique et hygrométrique, assurant ainsi le confort de l'occupant.

 

Les éco-matériaux ont un impact faible sur l'environnement tout au long de leur vie et sont durables :

  • Ils utilisent des matières premières naturelles abondantes ou renouvelables ,

  • Ils nécessitent peu d'énergie grise  pour leur fabrication, leur transport,
  • Ils sont recyclables ou non polluants lors de leur mise en décharge.


bilan-carbone-isolants
Bilan carbone d'isolants-source Jean-Pierre Oliva "L'isolation écologique"

L'énergie grise

Les matériaux ayant subi le plus de transformations sont logiquement les plus coûteux en énergie. Il est préférable dans la mesure du possible d’utiliser les ressources locales que nous avons à disposition évitant ainsi des transports inutiles et polluants (bois de pays, paille, pierre de récupération…)

 

L’habitat écologique s’inscrit dans cette réflexion en prenant en compte la problématique des déchets dès la conception ; ceux-ci sont souvent biodégradables chanvre, lin, cellulose, paille ou facilement valorisable (bois, brique), certains pouvant être restitués au milieu naturel (pierre, terre).

Coût énergie grise isolants

Cycle de vie matériau

L'énergie grise correspond à la quantité d'énergie consommée à tous les stades de la vie d’un matériau : l'extraction des matières premières, la fabrication d'un matériau, le conditionnement et le transport, la mise en oeuvre, son utilisation mais aussi le traitement en fin de vie (démolition, déconstruction, recyclage) sont pris en compte dans le bilan réalisé.

 

Pour donner un ordre d'idée, les matériaux d'une maison moyenne construite de manière conventionnelle ont nécessité de l'ordre de 700.000 à un million de kWh. L’énergie grise est une mesure de l’impact environnemental de la construction et de l’efficacité des filières de recyclage. Avant de choisir un matériau, il est important de l’appréhender en terme de coût énergétique.


La construction BBC (basse consommation) vise à réduire la consommation des énergies d'usage (chauffage, production ecs...) mais paradoxalement peut être grande consommatrice d'énergie grise. Le choix des matériaux à faible énergie grise est très important.


La qualité de l'air intérieur

Nous passons près de 80% de notre temps à l’intérieur d’un bâtiment en ignorant que l’air intérieur est 3 à 4 fois plus pollué qu’à l’extérieur. L’habitat a un rôle déterminant dans la création des conditions favorables au développement des diverses manifestations allergiques (rhinites allergiques, toux nocturne, asthme, eczéma…) De plus en plus de personnes se plaignent de maux de tête, de fatigue, de nausées ou d’irritation des yeux et du nez dans les maisons ou bureaux nouvellement agencés ou les voitures neuves. Ces composés peuvent présenter un potentiel cancérogène ou mutagène (altérant la structure génétique)qui est soupçonné ou reconnu chez beaucoup d’entre eux.

sources-pollution-air-intérieur

Les performances thermiques

Le secteur du bâtiment représente 44 % de l’énergie consommée en France, secteur le plus consommateur d'énergies (devant les transports).

Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l’un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique soit 1/4 des émissions nationales.

Déperditions thermiques

deperditions-thermiques-maison

Lorsqu'un logement n'est pas ou mal isolé, ces déperditions sont importantes surtout en toiture et façades; elles entraînent une surconsommation d'énergie responsable d'émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique et des factures de chauffage élevées.Le coût des énergies en constante augmentation incite également à agir en rénovant les bâtiments.

Pour les bâtiments basse consommation, les plus grosses déperditions thermiques concernent les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air.

Le scénario Negawatt

scenario-negawatt
  • La sobriété énergétique, qui consiste à supprimer les gaspillages et les besoins superflus.
  • L’efficacité énergétique, qui permet de réduire les consommations d’énergie pour un besoin donné.
  • Les énergies renouvelables, qui répondent à nos besoins énergétiques avec un faible impact sur notre environnement et une gestion décentralisée.

Les énergies renouvelables

ressources-fossiles

 

Près de 90% de l’énergie mondiale consommée est issue des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz…)Pourtant  les réserves d'énergies fossiles s'amenuisent. Face à ce constat et la pollution que les combustibles fossiles engendrent, il est temps de repenser nos besoins, réduire nos consommations énergétiques et changer nos modes de production.

 

Les énergies renouvelables sont inépuisables, propres, issues de sources variées (soleil, biomasse, sol, vent, eau) et disponibles sur toute la surface terrestre.

 

L’utilisation des énergies renouvelables a un impact important sur l’environnement, l’économie et la santé puisqu’elles permettent :

  • De retarder l’épuisement des réserves en énergies fossiles
  • De diminuer la pollution atmosphérique
  • D’encourager les filières de valorisation de certains déchets comme le bois
  • De créer de nouveaux emplois
  • D’éviter la précarité énergétique
  • De limiter les transports d’énergie coûteux, parfois dangereux et qui étruisent le paysage (pylônes, poteaux électriques, marées noires…)
  • De réduire la production, le transport, le stockage et le traitement des déchets radioactifs.

Le radon

Le radon est classé cancérigène de groupe 1 par le CIRC. (centre international de recherche sur le cancer.) Il est considéré comme étant le deuxième facteur de risque dans l’apparition du cancer du poumon après le tabac. Il serait responsable de 2000 nouveaux cas annuels en France et 14000 morts par an aux Etats-Unis. Les risques seraient les mêmes pour une personne exposée dans sa maison durant toute sa vie à 740 becquerels par m3 que pour celle qui fume un paquet de cigarettes par jour. 

 

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Carte du potentiel radon en Auvergne-Rhône Alpes